Les écosystèmes aquatiques sont particulièrement exposés aux pollutions d’origine urbaine et agricole. De manière intrigante, certains parasites intestinaux, les acanthocéphales, présentent la remarquable capacité d'accumuler des polluants depuis leur hôte. Ces parasites peuvent s’avérer utiles pour leur poisson-hôte si les bénéfices associés à la séquestration des polluants, et donc à l’atténuation des effets écotoxicologiques, contrebalancent les coûts de l’infection parasitaire.