Projets communs

Cette rubrique présente les projets trasversaux entre les deux départements de l'UMR METIS.

4 thèmes tranversaux sont identifiés dans notre projet d'unité :

  1. Trajectoires de l’anthropo-écosystème. L’analyse des trajectoires est  très centrale pour l’unité. Elle est le lieu de l’utilisation conjointe des connaissances acquises sur l’anthropo-écosystème, et des modèles construits. Elle est aussi un lieu de complétion/confrontation des connaissances auprès de scientifiques d’autres disciplines (SHS en particulier) et avec la société. Cette manière d’envisager l’implication active de l’UMR dans la société et les relations société-environnement offre un positionnement solide en évitant dans une certaine mesure le risque d’instrumentalisation des scientifiques sur des sujets techniques qui ne répondraient qu’aux sollicitations multiples et souvent de court terme de nos partenaires.
  2. Consolider et intégrer l’effort de modélisation. Bien que les structures et objectifs de ces modèles soient assez différents, ils ont en commun un certain nombre de méthodes « numériques » au sens large (calcul direct, inversion et optimisation, méthodes spectrales, statistiques, géomatique, gestion des codes). Le partage d’expérience sur ces méthodes par les différents groupes est indispensable et facilitera la pérennisation de nos codes. Un autre objectif du projet transversal sera de rapprocher certains modèles (couplage hydro(géol)-biogéochimie et/ou hydro-géophysique) en permettant une réflexion sur les formats d’échanges entre nos modèles, et plus généralement sur la stratégie à adopter, plusieurs modèles ou sous-modèles ayant des objectifs similaires parmi tous ceux avec lesquels les chercheurs de l’unité travaillent, qu’ils soient spécifiques à l’UMR ou non. Le projet transversal viendra aussi en appui à des projets pluri-disciplinaires (hydro-géophy-géochimie) en cours de développement tels que (i) l’utilisation de la polarisation spontanée pour la compréhension des interactions eau-roche (thèse en démarrage) ou (ii) l’exploitation du potentiel de la géophysique pour le suivi de la dépollution des sols (projet de jeune équipe déposé auprès de la ville de Paris) (iii) le développement d’une problématique sur la modélisation transport/géochimie des sites uranifères anciens (en cours de discussion avec AREVA) ou encore (iv) le fonctionnement biogéochimique de l’interface riparien du rû des Avenelles (Orgeval) (en cours dans le cadre du PIREN-Seine) où interviennent conjointement des chercheurs des deux départements. Ainsi, beaucoup de projets récents ou naissants viendront nourrir les travaux de ce projet transversal.
  3. Chantiers partagés. Les chantiers partagés (infrastructure, partage de données, problématiques qui se construisent conjointement) sont un excellent moyen, même s’ils ne sont pas suffisant, pour la mise en œuvre de la pluri-disciplinarité. L’objectif de ce projet transversal est de consolider le développement des chantiers partagés par une animation scientifique avec une double mission d’animation et de coordination scientifique et de réflexion sur les moyens à mettre en œuvre. Ils pourront notamment s’appuyer sur le pôle instrumentation-terrain qui est en cours de renforcement via le recrutement d’un assistant-ingénieur affecté à ces chantiers par l’OSU Ecce terra. Nos chantiers partagés intègrent notamment la carrière de Saint Martin le Noeud, le bassin versant de l'Orgeval (site porté par IRSTEA), la plaine de la Bassée (avec l'Ecole des Mines et le PIREN-Seine), le réseau d'exploitations du projet ABAC (consacré à l'agriculture biologique), une série de sites pour la recherche en hydrologie et en hydrogéologie en zone subsahélienne (avec 2IE à Ouagadougou notamment).
  4. Archéométrie. Les deux départements ont une pratique de l’archéométrie, centrée sur l’étude des sites archéologique et de leur environnement (développement de méthodes géophysiques applicables dans des milieux plus ou moins modifiés, développement de méthodes de caractérisation des résidus de bois...). Ces travaux de caractérisation des milieux se rapprochent des méthodes utilisées pour l’actuel et amènent également à décrire des interactions homme-milieu. Il est donc légitime que ces activités soient lisibles à l’échelle de l’ensemble de l’UMR.