Réunion de travail du 15/05/2003
Compte rendu du 16 mai 2003 (A. Ducharne)
Présents: Ayman
Abualkair (en DEA avec Hubert Kieken ; Abualkhair@engref.fr), Géraldine Ducos, Xavier
Poux, Sylvain Théry, Eric Gomez, Catherine Mignolet, Céline Schott, Sophie
Lebonvallet, Gilles Billen, Marc Benoit, Pascal Viennot, Emmanuel Ledoux,
Bruno Mary, Nadine Brisson, Agnès Ducharne.
Précisions sur l'articulation entre Gilles Billen/Nicolas Bacq et Hubert Kieken/Ayman Abualkair sur la prospective des rejets ponctuels
Nicolas Bacq et Gilles Billen ont travaillé sur la prospective des apports diffus dans l'Oise en 2015 sous scénario tendanciel pour la mise en oeuvre de la directive cadre (DCE), en collaboration avec l'AESN. Rapport sur le site Web du PIREN-Seine :
Un bureau d'étude travaille sur la généralisation
de la démarche sur l'ensemble du bassin de la Seine. Les résultats devraient
être disponibles pour mi-juin. La méthode peut être une base de départ pour
le travail d'Ayman.
Présentation du nouveau scénario basé sur la simulation de changement climatique par ARPEGE NEW sous scénario d'émission SRES-A2
La description de ce scénario est disponible
dans la note :
http://www.sisyphe.jussieu.fr/Internet/gicc/documents/note1_v2.1.pdf
Proposition d'un vocabulaire commun, notamment pour la réunion du 4 juin :
scénario B2 (avec ARPEGE NEW, anciennement scénario NEW)
scénario A2 (avec ARPEGE NEW, c'est le nouveau scénario)
scénario OLD (avec ARPEGE OLD, c'est le 1er scénario que j'ai traité)
Discussion:
Eric : effet du CO2 sur la conductance ? Point repris plus tard avec Nadine.
Pourquoi baseline de 1987-1988 ? car c'est pour
ces années que les données étaient simplement disponible pour CaB (il faut,
outre la précip et la température, d'autres variables plus rares : rayonnement
incident dans le visible et l'infra-rouge, humidité de l'air, vitesse du
vent, pression atmosphérique)
Ça pose un problème pour la validation (87 et 88 sont des années plutôt
humides), qui se confirme par comparaison avec les résultats de MODCOU. Je
doit retravailler là-dessus, en exploitant un jeu de données récent sur les
années 1993-1999.
Bruno : les changements de précipitation ne sortent pas de la variabilité
naturelle. Certes, mais c'est ce qui est simulé. De toute façon, une variabilité
naturelle s'ajoute au changement moyen.
Ensuite, on ne peut pas dire grand chose sur le changement de variabilité
naturelle, car le modèle ARPEGE NEW, quoique meilleur que la version OLD,
présente encore des défauts sur ce point
1.
Avancement de STICS 12 zones
Voir la présentation de Sophie :
http://www.sisyphe.jussieu.fr/Internet/gicc/securise/STICS12zones_15mai.ppt
et le texte associé :
http://www.sisyphe.jussieu.fr/Internet/gicc/securise/STICS-12zones.pdf
Que manque-t-il ?
Fichiers des techniques culturales pour les 3
successions séelectionnées dans les 12 zones sauf 6, 7, 8, qui sont déja
faites.
Priorité pour le 4 juin sur la zone 5, avec prairies permanentes et Maïs.
Climat actuel : pour les 20 ans, valeurs journalières = moyennes de toutes les mailles Safran de la zone (comme pour l'année 1977) au lieu de la valeur d'une maille centrale.
Discussion:
Comment sélectionner les successions
? La stratégie adoptée fut de choisir les 3 types de succession les plus
représentatifs de chaque zone, en espérant couvrir au moins 50% de la SAU.
Ce n'est pas toujours le cas, et parfois la succession dominante couvre à
elle toute seule plus de 50% de la SAU. Comment rationaliser ces choix, pour
minimiser le travail de préparation des simulations, et maximiser le temps
disponible pour analyser les simulations ...? ce fut l'objet d'une discussion
un peu anarchique, sans réelle décision... en gros, on fait confiance à Sophie
pour prendre la meilleure décision.
Premiers résultats MODCOU
Voir la présentation de Pascal (en fait
celle du 4 juin)
http://www.sisyphe.jussieu.fr/Internet/gicc/documents/
MEDD-CIG-4juin.ppt
Discussion:
les résultats présentés par Pascal ne prennent pas en compte les coefficients de réduction de l'ETP à cause de l'augmentation de CO2 (effet sur la conductance stomatique) :
ces simulations ont été réalisées, et elles seront présentées le 4 juin (elles doivent montrer une diminution des étiages plus faible, et une augmentation des crues plus forte)
Pascal a privilégié les simulations à ETP « non corrigées » sur ma demande, pour avoir un impact plus fort (sur l'ETP en tout cas), et car certains auteurs de référence sur les impacts hydrologiques du changement climatique ne prennent pas cet effet en compte, à cause d'incertitudes sur les compensation à grande échelle, par des augmentations de LAI notamment 2.
Nadine explique que cette rétro-action est prise en compte dans STICS, mais est peut-être sous-estimée. Elle fera une biblio approfondie sur le sujet pour septembre.
D'ici là, on continue à tester les deux hypothèses, qui sont les deux bornes de la réalité.
Si l'on synthétise les résultats des 3 scénarios, MODCOU simule une forte augmentation des débits hivernaux, avec une légère diminution des débits estivaux. CaB présente une réponse opposée, avec une forte réduction des débits estivaux, qui se répercute dans une diminution des débits hivernaux (ou idem actuel si précipitations hivernales augmentent beaucoup -- scénario OLD). MODCOU ayant validé sur 20 ans alors que CaB a juste été calibré sur 2 ans, il me reste du boulot pour clarifier la pertinence de ma calibration ! Ça devra être fait pour le 4 juin, afin de savoir ce qu'on raconte aux représentants du GICC et aux gestionnaires de l'eau.
Pour le 4 juin enfin, les 3 scénarios n'ont pas tout à fait le même statut, le scénario A2 semble avoir un peu plus de poids (version améliorée d'ARPEGE par rapport à OLD, et scénario d'émission pessimiste plus crédible que l'optimiste). On peut donc insister sur les résultats de ce scénario. Cependant, il faut se garder d'une interprétation probabiliste trompeuse ! Ce qui donne du poids au scénario A2, ce sont les éléments de convergence avec les autres scénarios. De plus, il n'est pas du tout exclu que les 3 scénarios soient à coté de la plaque (par exemple, si un processus qui s'avère dominant ne s'est pas encore révélé, et n'est donc par représenté). Donc ces scénarios par MCG contribuent bien à la meilleure quantification du changement climatique possible actuellement, mais il y a des incertitudes, et c'est pourquoi il est absolument nécessaire de comparer plusieurs scénarios.
Réunion du 4 juin au MEDD
Finalisation du programme, et mise au point de questions aux gestionnaires de l'eau.
Résultat dans mon email du 16 mai.
Dernières nouvelles:
Maurice Muller a bien reçu.
Salle prévue (pour 40-50 personnes),
avec vidéoprojecteur, rétroprojecteur et micros : MEDD, 20 av. de Ségur,
75007, Salle 42-45 au 4ème étage
Amenez vos PC si possible !
Déjeuner au restaurant administratif du MEDD. Confirmez donc votre venue.
Et tout ça sera reconfirmé ultérieurement.
Discussions en petits groupes
Groupe 1 : Prospective agricole (Mirecourt, AscA, Bruno et Nadine)
Groupe 2: Hydrologie (CIG et Agnès)
Groupe 3: Traitements pour STICS 12 zones (Sophie, Sylvain, Céline)
1Gibelin et Déqué (2001) : Un scénario à l'échelle de l'Europe pour le climat de fin du XXIème siécle, Note No. 79 du Groupe de Météorologie de Grande Échelle et Climat, CNRM.
2Arnell (2003): Relative effects of multi-decadal climatic variability and changes in the mean and variability of climate due to global warming: future streamflows in Britain, 270: 195-213.